Nicolas Gendron, élève de 5e secondaire au Collège du Mont-Sainte-Anne, entretient une passion pour le développement des voitures électriques. Si vous prévoyez faire l’achat d’un véhicule ou simplement par curiosité, ce guide sera répondre à plusieurs de vos questions. Pour consulter le document, cliquez sur ce lien Electrik Avenir.
Auteur/autrice : Nathalie Marceau
Emmanuel Dagenais entreprend un voyage en Afrique
C’est dans le cadre de son projet intégrateur qu’Emmanuel Dagenais entreprend un voyage en Afrique. Pour ce voyage, Emmanuel apporte avec lui 200 flûtes à bec pour enseigner à 200 élèves dans la petite école nommée : ‘’La Belle Province ‘’Québec’’ à Conakry en Guinée. L’école n’a aucun volet musical par manque de ressources. Le directeur Mathieu Lamah est en communication constante avec Emmanuel sur les progrès de ce projet. Les préparatifs sont bien enclenchés pour cette expérience de 18 jours débutant le 22 février prochain.
Depuis déjà deux ans, Emmanuel est confronté au fait qu’il y a des enfants qui ont probablement une aptitude pour la musique, mais n’ont pas les ressources nécessaires pour exploiter leur talent. L’été dernier, Emmanuel a travaillé et amassé $2500 pour ce projet. Un souper spaghetti a permis d’amasser $1000 et un ‘’Bake Sale’’ un autre $1000. La balance des $6300 nécessaire provient de donateurs généreux, du propriétaire de Domino’s pizza ainsi que de notre député fédéral M. Pierre-Luc Dussault.
“Ces cours auront pour but de mettre sur pied un concert de fin de session où parents et amis auront le plaisir de voir leurs enfants jouer de ce nouvelle instrument., souligne Emmanuel Dagenais. Je ferai tout en mon possible pour transmettre mon amour de la musique afin que les élèves continuent, après mon départ ‘’. La musique joue une grande place dans la vie d’Emmanuel et il veut partager ce bonheur.
Le Collège : un OSBL
Le Collège du Mont-Sainte-Anne est un organisme sans but lucratif (OSBL). Au Québec, le terme “école privée” a été associé, à tort, à la notion d'”entreprise privée”. Le fait est que les institutions scolaires partiellement subventionnées par le gouvernement ont des comptes à rendre au ministère de l’Éducation et de l’Enseignement Supérieur au même titre que les autres écoles du Québec. Ce sont donc des instances éducatives qui ne recherchent pas le profit, mais plutôt le fait de remplir leur mission éducative du mieux qu’elles le peuvent. En effet, la pérennité des écoles privées dépend de la satisfaction des parents envers leur école. Ainsi, nous avons une obligation directe de résultats puisque, année après année, ce sont nos élèves et nos parents qui représentent notre meilleure publicité. Le Collège du Mont-Sainte-Anne utilise l’ensemble des sommes reçues par le biais des subventions et des frais payés par les parents pour offrir un service de qualité et entièrement dédié à la réussite des garçons. Il tente également d’améliorer sans cesse la qualité du projet éducatif afin de favoriser le bonheur de ses élèves et leur désir de s’engager dans leurs études.
Par ailleurs, beaucoup ont parlé du financement des écoles privées. Ce type de financement ne couvre que les services éducatifs et ce, à hauteur de 60% d’un autre élève inscrit dans le système public. L’élève coûte donc moins cher à l’État. Il demeure également important de rappeler que l’achat et l’entretien du bâtiment, les services publics comme l’électricité et le chauffage, les équipements, le mobilier, les services aux élèves incluant l’encadrement qui constitue une force du réseau privé ne sont pas subventionnés par le gouvernement. La hausse du coût de la vie s’exerçant dans les nombreuses sphères de nos vies se répercutent sur les dépenses de l’école. Une fois remise dans son contexte, le financement réel des élèves correspond davantage à 44% des frais des élèves. Cependant, le Collège du Mont-Sainte-Anne a, à coeur, de maintenir un équilibre entre ce qui est nécessaire et ce qui est demandé aux parents, tout en maximisant les services offerts au sein de l’établissement. C’est par une gestion réfléchie et visionnaire que cet équilibre peut être atteint.
Le Collège du Mont-Sainte-Anne est donc une entité autonome qui détermine les actions appropriées pour servir ses élèves et les amener à se dépasser personnellement dans un milieu de petite échelle qui favorise les décisions ayant des impacts directs sur les élèves. Le Collège du Mont-Sainte-Anne répond de ses actions au gouvernement et à ses parents, tout en possédant une latitude qui facilite les prises de décision.
Football élite
Les équipes de football élite des Bulldogs de Sherbrooke, pratiqueront sur les terrains du Collège du Mont-Sainte-Anne les 26 et 31 août de même que le 2 septembre. Venez assister aux entraînements des équipes de la ligue civile de football. Un tarif spécial est offert aux élèves qui souhaiteraient se joindre à eux pour la fin de la saison. Pour plus d’informations, contacter Alexandre Martin au Collège.
Motivation scolaire et besoins des garçons
La rentrée scolaire ramène le questionnement concernant la motivation des garçons face à l’école. Pour nous éclairer, nous pouvons, entre autres, utiliser la pyramide des besoins d’Abraham Maslow, le père de l’approche humaniste. Ce dernier explique la motivation par une forme de hiérarchie menant à la satisfaction des besoins humains en mettant de l’avant les qualités et les réussites individuelles. Abondamment utilisée, cette pyramide, qui n’est pas rigide mais plutôt fluide et dynamique, nous rappelle un essentiel à appliquer au quotidien pour soutenir la motivation des garçons.
Tout d’abord, lorsque nous observons le garçon qui est devant soi, nous pouvons nous questionner sur le niveau de satisfaction de ses besoins physiologiques : faim, soif, sexualité, respiration, sommeil, élimination. A-t-il déjeuné ce matin? S’est-il hydraté convenablement au cours de la journée? Est-il préoccupé par son identité sexuelle et les enjeux qui s’y rattachent? A-t-il bénéficié d’un sommeil réparateur d’au moins neuf heures, sans distraction et sans interruption? J’attirerais également votre attention sur l’activité physique. Compte tenu des nombreuses recherches portant sur les bienfaits de l’activité physique sur les fonctions cognitives, il est pertinent de se demander si le jeune a suffisamment bougé au cours de la journée (60 minutes par jour). Pour plusieurs garçons, le besoin d’être actif est aussi important que celui de boire ou de manger. Même s’il peut apprendre sans que ces besoins soient répondus à 100%, il demeure que leur satisfaction contribue à soutenir la réussite personnelle et scolaire des garçons.
Les garçons doivent également répondre à leur besoin de sécurité qui se retrouve en partie répondu dans un environnement stable, où la routine existe, où les situations imprévues et anxiogènes sont limitées. Pour réussir en contexte scolaire, l’environnement dont il est question est celui de la famille et de l’école. Est-ce que les parents ont mis en place une routine respectueuse des besoins et du niveau de développement de leur garçon? Est-ce que l’école offre un cadre de vie où le garçon connait les règles et les conséquences qui s’y rattachent? Est-ce que les environnements familial et scolaire travaillent de concert pour soutenir le développement du jeune?
Il y a ensuite les besoins d’appartenance et d’amour qui sont tributaires de l’affection que les autres nous prodiguent ou de celle que nous percevons recevoir. Des recherches démontrent que les mauvaises relations avec l’enseignant, parfois perçues et non vécues, peuvent conduire les garçons au décrochage. Comme les relations avec les adultes sont moins recherchées à l’adolescence, les relations avec les pairs deviennent prépondérantes. Ces relations sont positives lorsqu’elles contribuent à combler les besoins sociaux du jeune garçon. Toutefois, les relations entre pairs sont de nature moins profonde, moins durable et moins empreinte d’inconditionnalité. Il demeure donc nécessaire de conserver, comme parent et comme éducateur, une relation positive avec le jeune garçon. Ces relations doivent tenir compte des deux points de vue. Si, de notre côté, nous percevons la relation comme saine et positive, il est sage de ne pas négliger le point de vue du garçon avec qui nous avons cette relation.
Un autre besoin est celui lié à l’estime et à la reconnaissance, mais également teinté par la confiance et le respect de soi. Est-ce que le garçon a une image positive de lui-même? Croit-il qu’il a sa place dans ce monde? Se connait-il suffisamment pour respecter ses intérêts et ses besoins? Est-il en mesure de demander aux autres de le respecter? Comme adulte, nous tombons dans une part d’éducation cruciale au cours du développement de l’identité personnelle. Les garçons que nous côtoyons ont besoin de modèles d’adultes sains qui sont en mesure de prendre une place respectueuse dans la société. Nous avons également la responsabilité de nourrir leur questionnement sur leur propre identité? Que ce soit par le dialogue, les travaux, les réflexions, l’action, il est nécessaire de favoriser la satisfaction de leur besoin d’estime et de reconnaissance.
Finalement, le besoin d’accomplissement de soi permet aux humains de se réaliser. Cette réalisation peut prendre de nombreuses formes. La création d’une œuvre ou l’élaboration d’un projet qui lui tient à cœur permet au jeune garçon d’accéder à un état de bien-être important. L’engagement dans un milieu ou dans sa communauté aide le garçon à reconnaitre son utilité dans la société et à trouver le sens qu’il accorde à la vie, à sa vie. Le fait de participer à des activités de bénévolat, à des voyages culturels et à des échanges avec d’autres jeunes favorise l’ouverture sur le monde et la connaissance profonde de ses valeurs.
Et nous, comme parent, comme éducateur, l’accompagnement que nous offrons aux garçons est une opportunité pour parvenir, nous-mêmes à combler nos besoins et à nous accomplir comme humains.
Sommes-nous en mesure d’identifier les besoins des garçons que nous côtoyons et de nous assurer de favoriser leur satisfaction?